LE LANGAGE DE L’EXIL /

Comment rendre compte de son arrachement à la terre natale ?
Comment le déracinement des aïeux s’invite-t-il dans la fiction ? Elena Botchorichvili, née en Géorgie, vit à Montréal. Initiatrice du « roman sténographique », elle a notamment publié Seulement attendre et regarder (traduit du russe par Bernard Kreise, Éditions du Boréal, 2012). Kéthévane Davrichewy est née à Paris au sein d’une famille géorgienne. L’expérience de l’exil qu’ont vécue ses grands-parents a marqué son enfance. Son dernier roman, Nous nous aimions (Sabine Wespieser, 2022) vient de sortir en poche aux éditions Points. Les oeuvres des deux romancières sont traversées par les histoires de famille, l’Union soviétique, la Géorgie quittée ou rêvée. Elles évoqueront la place de l’exil dans leur oeuvre et dans leur imaginaire.
Animation : Julie Clarini, rédactrice en chef de la rubrique « Idée », à L’Obs.